- Le PRP-Cheveux a toute sa place dans le traitement de la calvitie. Le PRP-Cheveux ralenti la chute des cheveux, stabilise une alopécie et très utile en complément d’une greffe de cheveux.
Le plasma riche en plaquettes (PRP) est définie comme la couche profonde du plasma riche en plaquettes (entre 6 et 9 × 10⁵ PQ/mL) après centrifugation. Il ne doit contenir aucune autre cellule (facteurs de la coagulation non activés, leucocytes < 1 %, érythrocytes < 1 %).
L’apparition du PRP au début des années 2000 a été suivie par un développement exponentiel de son usage en médecine régénérative.
Le PRP-Cheveux est une option thérapeutique intéressante pour lutter contre la calvitie et très utile après greffe de cheveux (FUE, DHI) aussi bien chez l’homme que chez la femme.
C’est un traitement efficace et sans effet secondaire parce que le produit, issu du propre sang du patient, n’a pas de risque de rejet ou d’allergie.
Il convient aux hommes et femmes souffrant d’alopécie androgénétique (AAG) pour ralentir la chute des cheveux ou en complément d’une greffe de cheveux. Il convient également aux femmes qui perdent leur cheveux après l’accouchement et chez les patients après une chimiothérapie, un stress ou une perte de poids.
Les patients perdent leur cheveux avec le temps ou suite à une prédisposition génétique. Les patients subissent un dégarnissement progressif de la chevelure sous l’influence des hormones avec une miniaturisation des follicules pileux. Les cheveux perdent en épaisseur, apparaissent plus fins et plus fragiles, jusqu’à disparaître : on parle alors d’alopécie androgénétique (AAG).
Les patients peuvent également présenter des pertes de cheveux ou calvitie plus limitées dans le temps mais plus intenses, notamment à l’occasion d’un stress, d’une perte de poids, d’un traitement (chimiothérapie, hormonothérapie…) ou après une grossesse.
Les contre-indications à l’utilisation de PRP sont peu nombreuses : thrombopénie sévère, anomalie qualitative des plaquettes, infection locale.
<p>https://youtu.be/AbXwMOZGt34</p>
C’est quoi le PRP-Cheveux dans le traitement de la calvitie ?
Le sang comporte une phase cellulaire, une matrice (fibrinogène) et de la substance fondamentale (protéines, ions, hormones). La phase cellulaire comporte les hématies, les leucocytes et les plaquettes. Lors des centrifugations, les plaquettes restent présents dans le plasma.
Les plaquettes sont les plus petits éléments figurés du sang avec une durée de vie de 8 à 10 jours. Elles sont dépourvues de noyau mais contiennent environ un millier de protéines et des granules λ, δ et α. Il y a entre 50 et 80 granules α par plaquette, possédant chacun une trentaine de facteurs de croissance, peptides reconnus pour leur rôle dans l’hémostase et la cicatrisation. Ils proviennent des différents tissus et agissent sur eux.
Au stade initial, les plaquettes s’activent sous l’effet de la thrombine et libèrent les granules α et leurs facteurs de croissance, provoquant une cascade de libération de protéines qui agissent sur les cellules environnantes pendant toutes les phases cicatricielles. Les granules α sont autant de boîtes à outils où l’organisme pioche en fonction de ses besoins. Une fois activés, ils n’ont qu’une action locale de quelques heures. Ils initient et favorisent la réparation et la cicatrisation mais aussi l’angiogenèse et le remodelage tissulaire, notamment la formation de la matrice extracellulaire .
Voici les fonctions des facteurs de croissance :
• PDGF-AB (platelet-derived growth factors) : Croissance, recrutement et différenciation cellulaire. Sécrétion de cytokine
• TGF-β (transforming growth factor) : Synthèse de collagène. Régulation et croissance cellulaire. Apoptose et chimiotactisme
• IGFOs (insulin-like growth factor) : Croissance, différenciation, recrutement et migation cellulaire. Synthèse de collagène. Néoangiogenèse.
• FGF (fibroblast growth factor) : Endothélium, myocytes, fibroblastes. Croissance cellulaire
• VEGF (vascular endothelial growth factor) : Croissance et migration cellulaire. Néoangiogenèse
L’objectif thérapeutique du PRP-Cheveux est donc d’apporter in situ une quantité accrue de plaquettes (2 à 8 fois le taux plasmatique usuel) pour accélérer la régénération des cheveux. Le PRP-Cheveux a donc un grand intérêt dans le traitement de la calvitie
Comment obtient-on le PRP-Cheveux ?
La première étape est la prise de sang qui sera une ponction veineuse directe, sans garrot. Tout prélèvement difficile et hémolysé ne sera pas utilisé.
Les tubes prélevés seront ensuite mis dans la centrifugeuse pour une centrifugation de 3000 tours/min pendant 3 minutes.
La centrifugation sépare les leucocytes des érythrocytes et de la phase plasmatique acellulaire riche en fibrine dénommée platelet poor plasma (PPP).
La centrifugation concentre les plaquettes et donne le PRP.
Le PRP obtenu est utilisé immédiatement. Il n’est pas conservé pour une utilisation ultérieure car cela augmente le risque de contamination bactérienne et altère les fonctions plaquettaires. Le PRP-Cheveux ainsi obtenu et utilisé dans le traitement de la calvitie
Où est-ce qu’on injecte le PRP ?
Les zones d’injections concernés sont les endroits où il y a une perte de cheveux (golfes temporo-frontaux, tonsure,..) afin de stimuler la repousse quand on veut ralentir la chute des cheveux.
Quand la perte de cheveux est définitive et qu’une greffe de cheveux (FUE, DHI) est programmée, les zones à injecter sont ceux où les greffons vont être implantés. Le PRP permet de préparer la zone receveuse et grâce à l’action des facteurs de croissance, les greffons ont plus de chance de survie.
Les données pharmacocinétiques montrent que les factures de croissance du PRP restent localisés au site d’injection et ne circulent pas.
Y a-t-il une anesthésie avant les injections de PRP-Cheveux dans le traitement de la calvitie ?
Une anesthésie locorégionale à la xylocaine adrénaliné en ciblant les nerfs supraorbitaires et supratrochléaires est réalisé avant les injections de PRP. Les injections sont réalisées avec une aiguille très fine de 32G de 4mm de longueur. Cette longueur permet d’apporter le PRP directement au niveau des bulbes qui sont justement à 4mm de profondeur.
L’anesthésie réalisée dure environ deux heures permettant ainsi de ne pas recourir aux antalgiques après la séance de PRP.
Le casque de réalité virtuelle (VR) lors de la séance d’injection de PRP
Pour plus de confort, le Dr Tabrez SUFFEE est le premier à développer l’utilisation du casque de réalité virtuelle (VR) en médecine esthétique. Pour cette séance d’injection de PRP, le patient se retrouve plongé dans un univers apaisant en 3D (promenade à la plage ou en forêt, paysage montagneux ou encore jardin zen). Le patient gagne en sérénité et en confort pendant le soin.
Comment évaluer ma perte de cheveux ?
La classification de Norwood-Hamilton décrit les différents stades de l’évolution de la calvitie chez l’homme.
Stade 1 : Alopécie masculine de type 1 : creusement symétrique en avant des globes temporo-frontaux.
Stade 2 : Alopécie masculine de type 2 : creusement symétrique des golfes temporo-frontaux avec éclaircissement du toupet.
Stade 3 : Alopécie masculine de type 3 : creusement symétrique plus profond des golfes temporo-frontaux s’étendant en arrière avec création d’un éclaircissement des cheveux au sommet du crâne appelé tonsure.
Stade 4 : Alopécie masculine de type 4 : creusement symétrique important, avec un toupet bien développé et une alopécie complète au niveau de la tonsure.
Stade 5 : Alopécie masculine de type 5 : type 4 avec les deux zones alopéciques antérieures et postérieures qui tendent à confluer.
Stade 6 : Alopécie masculine de type 6 : perte de cheveux qui s’étend derrière la tonsure appelée aussi tourbillon.
Stade 7 : Alopécie masculine de type 7 : alopécie hippocratique où il reste une couronne basse de cheveux sur les tempes et la nuque.
La classification de Ludwig décrit trois stades d’intensité croissante qui correspond à un dégarnissement progressif de la chevelure chez la femme.
Stade I, le dégarnissement est léger.
Stade II, le dégarnissement est d’intensité moyenne.
Stade III, le dégarnissement est important.
Cependant, après la ménopause, on peut également observer un recul des golfes frontaux, comme cela est décrit chez l’homme.
L’alopécie est plus diffuse et touche largement la zone fronto-temporale en respectant une bande frontale antérieure étroite.
Le signe de « l’arbre de Noël » est un élargissement de la raie médiane tracée sur la chevelure. Cette raie élargie, tout en respectant une bande antérieure frontale, est plus large en avant qu’en arrière.
En pratique, ma consultation de PRP-Cheveux pour le traitement de la cavitie
L’examen du cuir chevelu permet de quantifier la diminution de la densité folliculaire et d’évaluer le calibre des vos cheveux.
Les photographies sont très utiles pour suivre l’évolution de l’alopécie et d’évaluer les résultats des traitements instaurés.
Lors de la première consultation, le Dr Tabrez SUFFEE vous prescrira un bilan sanguin comprenant :
– une numeration de la formule sanguine (NFS) pour rechercher une anémie,
– un bilan martiale (ferritinémie) afin de détecter une carence en fer,
– un bilan thyroïdien (TSHus) pour rechercher un dysfonctionnement thyroïdien.
– un bilan hormonal (testostérone,…) en cas de signes clinique d’hyperandrogénie uniquement chez la femme.
Les contre-indications au traitement par le PRP : infection ou néoplasie non contrôlée, affection métabolique, rhumatismale, thrombopénie, traitements interférant : AINS, aspirine, anticoagulants.
Quel est le protocole de PRP-Cheveux dans le traitement de la calvitie ?
Le Dr Tabrez SUFFEE évaluera vos attentes et les possibilités thérapeutiques au Centre Sainte Avoye et vous proposera un plan personnalisé de soins.
Le protocole d’attaque ou ralentir la chute des cheveux et stabiliser l’alopécie comprends trois traitements mensuels puis deux fois par an pour l’entretien.
Le PRP-Cheveux fait partie intégrante du protocole de soins après une greffe de cheveux (FUE, DHI). Il est effectué à un mois et à trois mois post-opératoire. Il permet de stimuler la repousse des cheveux implantés.Le protocole préconisé par le Dr Tabrez SUFFEE comprends également une séance un mois la greffe.
Peut-on faire du LLLT-Cheveux en même temps que la séance de PRP ?
Le LLLT-Cheveux fait partie intégrante du protocole de soins après une greffe de cheveux. Il est effectué avant chaque séance de PRP. Il a un double bénéfice permettant de stimuler la repousse des cheveux implantés et accélérer la cicatrisation de la zone donneuse au niveau occipital.
La séance de LLLT-Cheveux sera réalisée avant la séance de PRP-Cheveux car il y a une diminution de l’absorption de la lumière rouge quand les cheveux sont mouillés.
En pratique, le patient effectue sa séance de LLLT et ensuite la séance de PRP.
Est-ce qu’il faut arrêter le Minoxidil ou le Finastéride pour faire les séances de PRP-Cheveux ?
Le PRP peut-être une alternative intéressante aux traitements médicamenteux tel que le Minoxidil 2% et 5 % et la Finastéride ou en complément.
Les facteurs de croissance issue du PRP (Plasma riche en Plaquettes) qui sont directement injectées au niveau du cuir chevelu a une action immédiate et efficace. Il n’y a pas de risque d’allergie ni de rejet car ce sont vos propres cellules.
Ces facteurs de croissance stimule la repousse capillaire, réduit la chute des cheveux et améliore la qualité de la chevelure (plus épaisse et soyeuse).
Le Minoxidil et la Finastéride sont des traitements suspensifs à faire aussi longtemps qu’on souhaite l’effet bénéfique : ils permettent de stabiliser la chute des cheveux, mais leur effet cesse quand le traitement est arrêté.
En Résumé, le PRP-Cheveux dans le traitement de la calvitie
• La chute de cheveux (calvitie ou alopécie) concerne des millions d’hommes et de femmes.
• Une consultation spécialisée permet d’effectuer le bon diagnostic et d’orienter les examens complémentaires afin d’éliminer une pathologie sous-jacente.
• Le traitement prescrit nécessite d’être personnalisé et suivi dans le temps.
• Le PRP-Cheveux ralenti la chute des cheveux, stabilise une alopécie et très utile en complément d’une greffe de cheveux.
• Le PRP, issu du propre sang du patient, n’a pas de risque de rejet ou d’allergie.
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